Mythe Rite Tribu


Dans sa thèse "Gérer et militer", présentée à l’Ecole Polytechnique, en Economie et Sciences Sociales, spécialité Gestion, 2004, François Rousseau parle du triptyque Mythe Rite Tribu, propre à l'organisation militante. Voici quelques définitions qu'il donnait à ces termes, extraites de "L'organisation militante", RECMA, Paris, n°303, mars 2007, pp.44-66 :

le mythe : il est acceptable parce qu’il renvoie au conte, à l’histoire sans fin et au projet forcément inaccessible – mais dont on peut se rapprocher - de l’organisation militante. Il est le point de mire d’une aventure à vivre au plan personnel comme au plan collectif.

le rite (geste social) : il est approprié parce qu’il est effectivement la marque tangible du service rendu et qu’on peut le qualifier pour mieux le préciser : geste social, geste collectif, geste de solidarité etc. Sa dimension équivoque subsiste et les liens entre le geste et l’intention poursuivie sont alors rendus inséparables du mythe qui pousse à agir.

la tribu (les militants) : renvoie nettement à la notion d’engagement, d’abandon d’une partie de soi et de ses intérêts personnels au profit d’une cause à défendre ou à promouvoir. Le militant combat, donc il agit et commet des actes intentionnels, des gestes.


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